Après les joueurs de l’OM, tous testés et révélés négatifs, c’est au tour de l’OL d’annoncer que les joueurs ont été testés, avec des résultats négatifs pour la totalité. « Les effectifs masculins et féminins ont été testés jeudi sur le site (du centre d'entraînement). Il n'y a pas eu de cas positifs », indique en effet Jean-Michel Aulas, dans un entretien paru ce samedi dans le quotidien régional Le Progrès.
Le président de l’OL a ainsi précisé que son club avait acquis 2 000 tests sérologiques le 17 avril dernier (tests permettant de détecter des anticorps dans le sang, apparaissant après avoir contracté la maladie).
On se souvient aussi qu’avant même l’annonce de l’arrêt de la Ligue 1, fin avril, le club d’Amiens avait lui demandé à ses joueurs d’aller passer des tests (dans un laboratoire privé en ville pour les tests naso-pharyngés), alors que des prises de sang ont été envoyés en Allemagne. Le président Kita envisageait de faire la même chose au FC Nantes, tout comme Saint-Etienne se préparerait à le faire (liste non exhaustive).
Des informations qui appellent à interrogations et continue de mettre en doute l’égalité des Français face à la crise sanitaire. Comment l’OL a-t-il pu « acheter » 2000 tests dès le 17 avril, c’est à dire il y a trois semaines ? Quelle est l’utilité de tester les joueurs dès maintenant alors que l’entraînement reprendra seulement dans la deuxième quinzaine de juin ?
Difficile d’imaginer que ces tests effectués sur les joueurs professionnels ne soient finalement rien d’autre que des « agréments de confort » et donc des privilèges accordés à une certaine partie de la population. Car dans un peu plus d’un mois au moment de reprendre l’entraînement et de partager des sites d’entraînement, ces tests n’auront plus de valeur et il faudra alors les recommencer.