Alors que l’Assemblée National a adopté ce matin la loi présentée par le député corse Michel Castellani, visant à interdire l’organisation de matchs professionnels les 5 mai, en hommage aux victimes de la tragédie de Furiani (18 morts et plus de 2 500 blessés dans l’effondrement d’une tribune, le 5 mai 1992), Christian Gourcuff a eu une réaction très ambiguë. « C’était une véritable tragédie », a d’abord rappelé l’entraîneur de Nantes avant de poursuivre. « Là, on se retrouve dans une dérive de communication. Ce n’est pas le fait de fixer une journée sans match qui rend un hommage particulier. Ça n’a pas trop de relation. Mais si on le dit, on se heurte à des sensibilités. Ce sont des choix politiques C’est de la politique de communication. » On pourrait rappeler à Christian Gourcuff que le collectif des victimes (les rescapés mais aussi tous les proches des victimes) se bat depuis 28 ans pour obtenir cette interdiction, ce qui veut sans doute dire que cela signifie un peu plus que de la simple communication politique...