S’il y a deux quarts de finale qui apparaissent complètement déséquilibrés sur le papier, c’est le match entre Lyon et Manchester City (samedi, 21h), mais aussi le duel entre l’Atlético de Madrid et Leipzig ce soir. Pour deux raisons : les Madrilènes ont été impressionnants en Liga avec 7 victoires et 4 nuls (aucune défaite) lors des 11 matchs joués depuis la reprise et les Allemands joueront sans leur meilleur joueur, Timo Werner, qui a signé à Chelsea et n’a pas prolongé pour finir la Ligue des Champions. Et Leipzig sans Werner, c’est un peu le PSG sans Neymar… Et même si l’Atlético est privé de Correa, resté à Madrid pour cause de Coronavirus, l’effectif des Espagnols permet de le remplacer plus facilement. Mais heureusement, le football et encore davantage un quart de finale de Ligue des Champions, ne se joue pas sur le papier mais sur le terrain. Et comme le rappelle Julian Nagelsmann, l’entraîneur du troisième de la Bundesliga, sur un match tout peut arriver.
« Nous savons qu'ils (l’Atlético de Madrid ndlr) ont une énorme expérience sur les confrontions aller-retour, mais sur un match, tout peut arriver. Et l'Atletico n'a pas l'expérience des matchs uniques, tout comme nous », explique le technicien allemand. « Nous allons tous être jetés dans l'eau froide, à cause de cette situation, et l'expérience ne sera pas un facteur aussi important que ce qu'elle aurait pu être ». Plutôt adepte de la méthode Coué, Nagelsmann estime que son équipe n’est pas diminuée par l’absence de son meilleur buteur.
« Nous avons des joueurs qui n'avaient pas beaucoup de temps de jeu avec la présence de Timo, et nous avons maintenant l'occasion de les intégrer. Certains qui étaient un peu dans l'ombre vont pouvoir jouer un rôle de cadre ». Un message envoyé au passage à Schick et Poulsen, qui étaient en concurrence pour le poste d’avant-centre. Un brin provocateur en conférence de presse, Nagelsmann a allumé Simeone au passage, n’hésitant pas à pointer du doigt le jeu dur de ses joueurs et le comportement de l’entraîneur argentin sur le bord du terrain. Provocation à laquelle Simeone n’a pas souhaité réponde, se contentant d’afficher son respect pour l’équipe allemande. « J’ai beaucoup de respect pour Leipzig. Nous jouons un match très important, contre un jeune entraîneur qui fait un travail fantastique. Ils jouent très bien et essaient de faire avancer le ballon ».
Le programme des quarts de finale
Hier :
PSG – Atalanta Bergame 2-1
Aujourd’hui (21h) :
Atlético de Madrid – RB Leipzig
Vendredi 14 août (21h) :
FC Barcenone – Bayern Munich
Samedi 15 août (21h) :
Manchester City - Lyon