PSG et Bayern Munich, si on ne devait faire qu’une seule de ces deux formations qui s’affronteront ce soir en finale de la Ligue des Champions ? Notre équipe type, avec 6 Parisiens pour 5 joueurs du Bayern.
GARDIEN
Si Navas est sans aucun doute le meilleur gardien de l’ère qatari, voir de l’histoire du PSG (seul Bernard Lama peut rivaliser), Neuer garde un léger avantage. L’Allemand a retrouvé son meilleur niveau et postule au titre de meilleur gardien du monde.
DEFENSE
L’axe de la défense n’est pas le point le plus fort du Bayern. Boateng manque parfois de concentration et de justesse dans ses interventions alors qu’Alaba est d’abord un latéral gauche. La paire Thiago Silva – Kimpembe est un cran au dessus. L’expérience du Brésilien, qui n’est pas le plus lent des quatre malgré son âge, et la fougue du joueur formé au PSG font des merveilles. D’ailleurs, Paris n’a encaissé que 5 buts en 10 matchs de Ligue des Champions.
Sur les côtés, la faiblesse du PSG, le Bayern a de meilleurs atouts. Si Kehrer, qui ne fait pas un grand final 8 est largement derrière Pavard mais un peu moins derrière Kimmich, en revanche, de l’autre côté, le Canadien Davies est un des atouts des Bavarois. Et même si Bernat est aussi un des meilleurs latéraux gauche d’Europe, son manque de condition physique et de vitesse le mettent en retrait par rapport au joueur du Bayern.
MILIEU
Si on se base sur le meilleur de ce que l’on a vu dans les deux équipes depuis le début du final 8, Alcantara a sa place mais Marquinhos aussi. On met donc ces deux joueurs devant la défense accompagnés de Verratti, à condition que l’Italien soit à 100% de ses capacités. Du physique, de la technique… ce milieu est très fort. S’il est replacé au milieu, son meilleur poste, Kimmich peut toutefois postuler à une place.
ATTAQUE
Mbappé et Neymar pour fournir des munitions à Lewandowski : quoi rêver de mieux ? Si Gnabry (Bayern) et Di Maria (PSG) ne sont pas dans l’équipe, c’est pour une question d’équilibre et parce qu’on les voit moins indispensables que les trois choisis en attaque. Ils ne sont cependant pas loin derrière.