Anthony Lopes : pour son dixième derby, le gardien de but des Gones a été à la hauteur. Deux fois touché, on a pensé un moment qu'il allait devoir sortir, mais il a été un des grands artisans du succès lyonnais en se montrant décisif en première période et très sérieux en fin de match quand les Verts poussaient.
Marcal : aligné dans l'axe gauche de la défense à trois par Génésio, le Brésilien, qui joue très peu cette saison, a donné le tempo défensivement. Même s'il n'a pas réussi toutes ses relances, il a donné l'exemple au niveau de la combativité.
Houssem Aouar : de retour de blessure (il avait déclaré forfait pour les Espoirs afin de bien se soigner), le milieu des Gones est monté en régime en cours de match pour faire une très bonne deuxième période.
Le réalisme lyonnais : une quinzaine de tirs, un seul cadré et un but. On sait pas si finalement on doit aimer ou pas...
Le coaching de Genesio : déjà, le choix de placer Marcal dans sa défense à trois pour remplacer Morel, suspendu, en a surpris plus d'un. Mais l'entraîneur des Gones a aussi été bon dans le repositionnement de son équipe après la sortie de Fékir, blessé. Il a aussi su trouver les mots à la mi-temps pour bouger un peu ses joueurs.
La rentrée de Cornet : qui a orchestré le réveil de l'attaque lyonnaise.
Yan M'Vila : de loin le meilleur stéphanois sur le terrain. Omniprésent au milieu de terrain, il a permis aux Verts de dominier en première période avant le réveil des Gones.
La deuxième période : on aura eu 45 minutes de derby en fait.