C’est peut-être le plus gros malentendu de l’histoire du football. Alors que l’on nous a présenté la (ou le, comme vous voulez) VAR comme était LA solution pour éviter les erreurs d’arbitrage, on s’aperçoit qu’il y en a toujours. Moins bien sûr, mais pour le coup beaucoup plus commenté et surtout, moins admissibles que l’on soit dans (ou pour) un camp ou un autre. Parce que finalement, qu’a-t-on fait ? On a déplacé le problème du terrain à un studio. Désormais, c’est devant des écrans, avec deux, trois ou quatre angles différents, que les arbitres décident d’un hors-jeu, d’une main, d’une faute dans la surface, d’un carton rouge… Et ces décisions prises directement (même si on pousse l’arbitre central à décider) sont prises dans la froideur d’un studio, loin de la chaleur du jeu et d’un contexte pas toujours neutre…
Et puis, c’est de là que vient surtout le malentendu, caméra ou pas caméra, chacun a sa façon d’interpréter les images, sa sensibilité… La main du Bordelais Pablo contre l’OM par exemple qui a valu à son but d’être refusé (0-0, 22ème journée de L1), a t-elle permis au Brésilien de mieux maitriser la balle ? Y-avait-il faut sur Ikoné avant la contre attaque parisienne à Lille (21ème journée, 2-0 pour le PSG) et surtout, fallait-il revenir si haut dans l’action ? Pour dissiper les malentendus, ne faudrait-il pas mieux formés les acteurs et informer les observateurs ? Mais une chose est sûre : il est dans la nature humaine de continuer à tout remettre en question…